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BONJOUR BOBIGNY LE JOURNAL DE LA VILLE Réussite Fête des talents ce samedi page 3 CONSEIL DES PRUD HOMMES Des locaux top niveau Après cinq ans d études et de travaux, le conseil des prud hommes s est installé fin mai dans un nouveau bâtiment qu il partage avec le tribunal de commerce. Reportage. pages 8-9 PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY G r a n d s l a m d e p o é s i e : Tous les résultats Retour sur une semaine riche en rimes et en jeux de mots pages HEBDOMADAIRE N 527 Deux ans après la suppression de l école le samedi matin par Xavier Darcos, l actuel ministre de l Éducation, Luc Chatel, relance le débat sur la semaine de quatre jours tant décriée. Il vient d installer un comité de pilotage sur la question des rythmes scolaires présidé par l ancien directeur de cabinet de Jack Lang, Christian Forestier, actuel administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), et Odile Quintin, directrice générale de l Éducation à la Commission européenne. En tout, une vingtaine d experts auront un an pour rendre leur copie concernant la durée des temps de cours quotidien, l étalement de la semaine et l organisation de l année en harmonie avec les vacances scolaires. L objectif étant d améliorer les conditions de vie et d apprentissage des élèves dans les premier et second degrés. Néanmoins rien ne changera avant la rentrée 2013, les calendriers des zones A, B et C étant fixés pour les trois prochaines années. Les membres du comité devront restituer un premier rapport d étape en janvier 2011, puis le rapport d orientation à la mi-mai, après avoir auditionné les acteurs concernés, tels que les enseignants, les parents d élèves et les lycéens mais aussi des représentants des associations et du monde économique et social. Sommeil. La réflexion qui s engage sur ce sujet convient aux attentes des syndicats de profs, des organisations lycéennes et de parents d élèves, avec quel - ON EN PARLE 2 ÉDUCATION NATIONALE De nouveaux rythmes? École le mercredi matin, activités sportives et culturelles l après-midi dans le secondaire Un comité de pilotage réfléchit aux futurs rythmes scolaires. ques bémols pour certains. Depuis le temps qu on deman - de un débat sur les rythmes scolaires, il est temps de se mettre à table, mais dans l intérêt des enfants et non dans celui des adultes ou de l économie du Il est temps de se mettre à table, mais dans l intérêt des enfants et non dans celui des adultes ou de l économie du tourisme MICHEL HERVIEU tourisme, remarque Michel Hervieu. Aujourd hui, la semaine de quatre jours fait l unanimité contre elle; elle fatigue les élèves et ne les aide pas à se concentrer à cause des coupures du mercredi et du weekend où ils se couchent plus tard. Ils ont du mal à récupérer, ajoute le président de FCPE 93, qui s appuie sur un rapport rendu par l Académie nationale de médecine en janvier dernier. Cette analyse sur l aménagement du temps scolaire et la santé des enfants, codirigée par le chronobiologiste Yvan Touitou, a probablement servi de déclencheur à la création du comité de pilotage du 7 juin, dont fait partie ce dernier. Dans les grandes lignes, le chef du service de biochimie de la Pitié-Salpêtrière souligne le rôle primordial du sommeil chez l enfant car il permet un développement harmonieux, restaure les fonctions de l organisme, permet de lutter contre la fatigue et favorise Les rythmes scolaires actuels sont pointés comme inadaptés aux enfants. les apprentissages. Yvan Touitou appelle également à alléger le temps de présence quotidien de l élève à l école en fonction de son âge. La journée scolaire qui se déroule en France de 8 h 30 à 16 h 30 devrait être améliorée en brisant ces horaires conventionnels pour organiser une semaine scolaire sur une journée moins longue (5 h par exemple et sur une semaine de 4 jours et demi ou 5 jours), peut-on lire dans ce texte. Sachant que l élève arrive fatigué à l école quelle que soit la durée de son sommeil la nuit précédente, puis qu il va augmenter progressivement ses capacités d attention dans la matinée avec un pic vers h. Celles-ci diminuent à nouveau en début d après-midi et redeviennent performantes vers h. C est également vrai pour les collégiens et lycéens. Inégalités. Concernant ces derniers, le comité de pilotage devra s appuyer sur l expérimentation d un nouveau rythme dans cent établissements du second degré, avec cours le matin et activités sportives et culturelles l après-midi. Sur cet aménagement, la FPCE et la FSU semblent plus sceptiques. On manque déjà d installations sportives, observe Michel Hervieu. Et quel personnel va-t-on mettre l après-midi si l État supprime des postes? Une fois de plus, les collectivités territoriales vont devoir prendre le relais, c est inacceptable. De son côté, le secrétaire général de la FSU 93, principal syndicat enseignants, souligne les inégalités sociales qu un tel dispositif peut entraîner. Les villes qui n ont pas d argent proposeront du football tandis que les autres pourront multiplier les disciplines, c est pareil d un point de vue culturel, avertit Guy Trésallet. Il ne faudrait pas que le gouvernement profite de cette idée pour démanteler l Éducation nationale comme il est en train de le faire avec les baisses d effectifs et la réforme des lycées qui allège les programmes en mettant uniquement le paquet sur les fondamentaux. Luc Chatel a réaffirmé, lors d une interview sur France Inter début juin, que la règle du non-remplacement d un fonctionnaire sur deux partant à la retraite était toujours d actualité. Frédérique Pelletier PHOTO : SYLLA GRINBERG PHOTO : SYLLA GRINBERG PHOTO : DR PHOTO : SYLLA GRINBERG ACTUALITÉS 3 FÊTE DES TALENTS Tous ensemble le 19 Ça y est! Les 30 rencontres pour la jeunesse se sont tenues pendant trois mois dans les quartiers avec les élus, près de 500 fiches de contact ont été établies, des dossiers se montent, les commissions entérinent Dans les projets de vie, les rêves d avenir y compris ceux qui semblent les plus utopiques, le premier pas, le plus difficile parfois, est d abord d oser les dire, les revendiquer, sans se freiner d un mais ce n est pas pour moi. Bobigny a décidé de mobiliser ses ressources humaines et matérielles pour accompagner pas à pas ces projets. Et vous, et vous, et vous? Pas de panique : le but de la manœuvre était que l opération soit connue pour qu elle se poursuive; pas qu elle s arrête avec le calendrier. Si l on en croit les chiffres, c est un succès. Les attentes sont fortes de la part des jeunes : de l écoute avant tout, un regain de motivation, des pistes à explorer, des réseaux à faire fonctionner, un avis sur leur choix Le mouvement est lancé, il est temps de se poser pour faire non pas un bilan mais un point d étape. C est le but des deux moments forts de samedi prochain : un forum salle Pablo- Neruda et une rencontre autour d un barbecue au stade Henri-Wallon. L intérêt? Dans chaque réunion de quartier, des contacts se sont échangés directement. La démarche de réussite solidaire a été lancée à Bobigny en SAMEDI 19 JUINprogramme 16 h 18h30: forum de discussion, partage d expériences et perspectives. Salle Pablo-Neruda, 31, avenue Salvador Allende. 19 h La fête ensemble. Stade Wallon: 1, rue Bernard-Birsinger INSCRIPTIONS: MAISON DES PROJETS CENTRE COMMERCIAL BOBIGNY 2. TÉL.: OU D abord entre les jeunes euxmêmes, soit parce qu ils avaient des projets similaires, soit parce qu ils rencontraient des projets complémentaires des leurs. Ensuite avec les professionnels (chefs d entreprise, directeurs de ressources humaines, etc.), en tout une centaine d entreprises et de partenaires présents à chaque date. Les services municipaux ont aussi été mis à contribution, puisqu ils recouvrent des dizaines de métiers et de domaines différents. Samedi prochain, en se rassemblant, ces contacts en direct pourront être multipliés. Et pour ceux qui en ont entendu parler mais qui n ont pas pu participer aux réunions dans les quartiers, c est le moment de sauter le pas. Et ensuite? La commission qui étudie les projets des jeunes est passée d une réunion par mois à une par semaine. Son but n est pas d étudier un dossier pour l accepter ou le rejeter. Il s agit de rencontrer une personne et d examiner avec elle si les moyens pour arriver à ses fins ont tous été explorés. Cela peut être un stage théorique ou pratique, un soutien pour organiser un voyage formateur, une aide financière pour s inscrire à une école, un rendez-vous avec un professionnel déjà établi dans le métier C est aussi l occasion d aborder la contribution que le jeune pense pouvoir apporter à la communauté en retour. Où l on s aperçoit souvent que ce qu ils savent faire et peuvent transmettre est bien plus étendu qu on ne le pense: tout le monde a des talents! SYLVIE SPEKTER PHOTO : SERGE BARTHE PHOTO : SERGE BARTHE NORMANDIE La fête fait le plein L e soleil n était pas au rendez-vous, mais le temps clément a permis à la fête de Normandie d enregistrer une bonne affluence. Samedi dernier, ce sont surtout les cris de joie des enfants qu on entendait le plus, même si l animation (proposée par l Amicale des locataires, Vie et Cité, Hors Norm, le bailleur (Ogif) et les services municipaux des sports et de la médiation) se voulait intergénérationnelle. Pieds nus, les badauds avaient pris d assaut le toboggan en forme de lapin géant, une structure gonflable montée en plein cœur de la cité. Venue en voisine, une habitante de la rue Marcel-Broucxau est ravie de voir ses deux enfants s offrir des moments d émotions sur le toboggan. Juste à côté, le terrain de foot est investi par cinq équipes des moins de 13 ans. Le tournoi organisé par Hachim Izem du service des sports est remporté haut la main par l Inter. L équipe locale, le FC Norm, est arrivée en seconde position, devançant les prestigieux clubs du Real, du Barça et de l OM. P ascal Ayerbe, Muriel Bloch, Pierre Delye, Ralph Nataf, Coline Promeyrat, Pierre-Jean Zantman Auteurs, conteurs, illustrateurs, chanteurs mais aussi bibliothécaires, documentalistes, enseignants et éditeurs, tous s étaient donné rendez-vous le 9 juin dernier, à Canal 93, afin de soutenir Livres au trésor, mission départementale menacée de disparition depuis le 10 mars dernier. Malgré l esprit festif de la soirée, les prises de parole successives trahissaient l inquiétude générale, à commencer par celle de Véronique Soulé. La directrice de Livres au trésor est revenue sur la chronologie des événements, avant de dénoncer l opacité de la situation et la partie de pingpong à laquelle se livrent le conseil général et son administration. Le 8 avril, l élu à la culture a parlé de maintien des missions. Qu entend-on par là et pour quels moyens? J exprime ce Sofiane, gardien de but de l Inter, est très content de sa prestation. Je n ai encaissé qu un seul but en quatre matches, fanfaronne cet adhérent de l ACB tennis. Parallèlement, d autres enfants badigeonnaient les murs d enceinte de la cité. L animateur de l atelier artistique de Vie et Cité, Olivier Rosenthal, avait sorti pinceaux, pots de peinture et autres pochoirs muraux. Et, comme toujours, son activité a attiré les petits, à l instar d El Mahdi que le papa encourage comme un vrai fan. Cet habitant de Normandie depuis 2000 trouve que la fête de quartier permet aux enfants de s amuser. Le côté gourmand de la fête a été assuré par l Amicale des locataires qui a mis en vente différents gâteaux. KARIM NASRI LIVRES AU TRÉSOR Espoir et inquiétude soir toute ma solidarité dans votre exigence de voir se poursuivre cette mission au service du développement de la lecture publique dans le département, a tenu à souligner Catherine Peyge, maire de Bobigny. Pour Dominique Tabah, directrice de la bibliothèque municipale de Montreuil et témoin de la création de Livres au trésor, on ne tue pas des gens de vingt ans, battant en brèche l idée d une mission obsolète. Elle proposera la création d une commission d experts autour des nouvelles missions de lectures publiques. Des saynètes jouées par les bibliothécaires balbyniennes, des chansons d Oldelaf joliment appréciées, une pétition photo, un filet garni de lectures ont ponctué la soirée. Le 25 juin prochain, le collectif Livres au trésor assistera au vote du budget départemental du conseil général, sans certitude sur le sort réservé à cette mission. MARIAM DIOP PHOTO : BRUINO ABILE Chantier. Pinceaux et rouleaux de peinture en main, six jeunes refont les peintures du hall 3 de la cité Paul-Vaillant-Couturier. Mercredi dernier, pour le premier jour du chantier éducatif, ils avaient reçu la visite du délégué du préfet, Fabien Rechou, et du directeur de l OPH, Julien Dion. ACTU-PHOTOS 4 PHOTO : SERGE BARTHE Dansons. Spectacle toujours aussi charmant que le traditionnel gala de l ACB danse, qui s est tenu samedi soir à Wallon devant une forte assistance. PHOTO : JULIEN JAULLIN PHOTO : SYLLA GRINBERG Zebrock. Joli happy end pour cette saison de Zebrock au Bahut! Après les conférences musicales, les rencontres d artistes Des centaines de collégiens du département (et d une classe venue de Paris) ont explosé de joie en compagnie des Latitudz, une formation oscillant entre hip-hop et rock PHOTO : SYLLA GRINBERG Musique. Une quinzaine d enfants du centre de loisirs Marcel-Cachin se sont initiés à la pratique de la musique classique grâce à un partenariat avec l Association de prévention du site de La Villette. En attendant de se produire le 30 juin à la salle Pleyel, ils ont montré, vendredi dernier, leur savoir-faire à l occasion d un concert à l école devant leurs parents. PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY Sans-papiers. Depuis plusieurs mois, des milliers de sans-papiers sont en grève pour réclamer leur régularisation. Samedi dernier, à l appel de la coordination 93 des sans-papiers, ils ont organisé une marche départementale de Saint-Denis jusqu au parvis de la préfecture, à Bobigny. PHOTO : SERGE BARTHE EXPULSIONS LOCATIVES ACTUALITÉS 5 La justice suspend les arrêtés L e verdict est tombé vendredi 11juin: le tribunal administratif de Montreuil suspend les arrêtés anti-expulsions locatives pris par huit maires de Seine-Saint-Denis*, dont Catherine Peyge. Trois jours plus tôt, la salle d audience s avérait trop exiguë pour accueillir les élus, locataires et militants associatifs venus suivre le procès. On voulait apporter notre soutien aux maires car ce n est pas anodin qu ils soient convoqués ensemble, indique Benjamin Dumas, de la Chaîne humaine anti-expulsions de Bobigny. En effet, ce jour-là, les édiles des huit villes étaient convoqués au tribunal administratif à la suite d une saisine du préfet qui réclamait une suspension des arrêtés signés le 15 mars dernier lors d une conférence de presse collective tenue à Bobigny. C est désormais chose faite. Le maire n a pas compétence pour subordonner l exécution d une décision de justice (...), lit-on dans un communiqué du tribunal qui se prononcera, à l automne prochain, sur la demande d annulation de ces arrêtés présentée par le préfet. Quand le juge dit que les maires n ont pas compétence pour subordonner à l exécution d une expulsion, il oublie qu on leur reconnaît néanmoins les compétences de traiter les conséquences sociales et financières des expulsions locatives, s indigne Benjamin Dumas, qui dit militer pour faire évoluer la loi dans le sens du respect des familles et droits fondamentaux. D ailleurs la Chaîne humaine balbynienne n a pas manqué de se rendre au tribunal accompagnée de familles touchées par les procédures d expulsions afin de montrer que nous sommes toujours mobilisés avec elles, comme nous agissons chaque jour pour le logement social et le service public du logement. Aujourd hui, tout le monde peut être à la merci d un accident de la vie, a indiqué Catherine Peyge à l issue de l audience de mardi dernier, en PONT-DE-PIERRE L OPH succède à Icade l enveloppe financière consacrée aux travaux serait aussi importante que celle du rachat (environ 19 M ), ainsi que le programme détaillé de ce qui est déjà prévu. D abord un diagnostic auprès des habitants, puis la réalisation d une étude technique et sociale approfondie pour calculer les loyers Les travaux devraient débuter en juillet 2011 pour une durée estimée de deux ans. Les baux C est la fin d une longue et difficile bataille d où la Ville est sortie vainqueur. Dès l annonce, en décem - bre 2008, de la vente du patrimoine en Île-de-France du groupe immobilier privé Icade, l OPH s était positionné pour acheter les 482 logements du quartier Pont-de-Pierre. La promesse de vente avait été signée en mai, et la signature définitive se fera le 30 juin. Ces logements passeront donc sous l égide de l OPH à partir du 1 er juillet. Pour l occasion, les responsables de l Office HLM de Bobigny et de la municipalité avaient invité les habitants concernés pour une première réunion d information, mardi dernier, au Campus des métiers. Et ils ont été nombreux à répondre présent, relevant le Les habitants ont exprimé leurs attentes et espoirs. ras-le-bol du temps d Icade, se félicitant du rachat par l OPH, mais aussi soulignant leurs nombreuses attentes. Comme l a rappelé une dame domiciliée dans la cité depuis 25 ans, nous sommes satisfaits d être enfin sorti du giron de l Icade, qui avait laissé à l abandon depuis quelques années notre quartier, alors que nous payons de plus en plus cher. Nous sommes aujourd hui plein d espoirs. Julien Dion, directeur général de l OPH de Bobigny, José Moury, adjoint à la maire chargé du patrimoine, et la maire Catherine Peyge ont rappelé l historique de cette bataille, précisant également que PHOTO : DANIEL MAUNOURY Mardi 8 juin, devant le tribunal administratif de Montreuil. actuels courront à l identique jusqu au 1 er janvier, ainsi que les charges. Nous avons des calculs à faire, confie Dion, les loyers seront ensuite mis aux tarifs des logements sociaux. Catherine Peyge a indiqué que rien ne serait fait sans les habitants. Julien Dion a souligné que l OPH travaillait beaucoup avec les amicales de locataires. Cette première rencontre en appelle donc d autres. Le 21 juin, rendez-vous a été pris avec les commerçants, et le 6 juillet avec l amicale des locataires. Car maintenant que le rachat est acté, une nouvelle bataille débute avec la mise en route d un énorme chantier. Seule ombre au tableau, l impossibilité de racheter par la même occasion la copropriété de la rue Diderot, mais nous y travaillons, a souligné Waly Yatera, adjoint à la maire chargé de l habitat. SÉBASTIEN CHAMOIS soulignant qu à Bobigny, on comptabilise près de 250 procédures d expulsions en cours. KARIM NASRI *Bobigny, Bondy, La Courneuve, Saint- Denis, Saint-Ouen, Stains, Sevran et Villetaneuse. Chaîne humaine anti-expulsions : FORUM MONDIAL En bref Première pierre Une résidence étudiante de 166 logements ainsi qu un programme de 55 appartements en accession seront réalisés sur la ZAC de la Vache-à- Aise. Vendredi 18 juin, la maire procédera à la pose de la première pierre en présence de représentants du constructeur et de l aménageur. Grémillon Vendredi 11 juin, la portion sud de la nouvelle rue Youssef-Chahine a été ouverte à la circulation. Première réalisation des nouveaux espaces publics du quartier Jean-Grémillon, la rue Youssef-Chahine reliera, à terme, la rue de la Fraternité à la rue Jean-Grémillon. Pour le moment, la circulation se fera à double sens. À la fin des travaux, elle deviendra à sens unique (du sud vers le nord), et une deuxième banquette de stationnement sera aménagée. Prochaine étape: la réalisation de la rue Marcello-Mastroïanni et du square Maurice-Audin. Bobigny dans le débat G etafe, importante ville industrielle du sud de Madrid, accueillait du 10 au 12 juin le Forum mondial des autorités locales de périphérie. Une délégation balbynienne s y est rendue, composée de la maire Catherine Peyge et des conseillers municipaux Bernard Grinfeld et Françoise Favé. Près de élus locaux ont participé à ces rencontres, venus de 40 pays d Afrique, du Moyen-Orient,
