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3 Ce rapport a été élaboré par : Abdelkrim BOUDRA Période de réalisation : Mai- Juillet 2007 Remerciements Nous tenons à exprimer notre gratitude à l Association des Producteurs Algériens de Boissons (APAB) qui a bien voulu participer au comité de lecture de la présente fiche sous sectorielle. Nous nous sommes efforcés de tenir compte de leurs différentes remarques, soit pour clarifier, soit pour approfondir certaines notions. 01 PRESENTATION DU SOUS SECTEUR La fiche sous sectorielle Industrie des boissons et des jus de fruits La présente fiche sous-sectorielle concerne l industrie des boissons et jus de fruits. Sur le plan de la statistique nationale algérienne, l Office National des Statistique (ONS) identifie la filière «Boissons» et ses sous filières au travers de la Section D «Produits Manufacturés» et Division 15 «Produits des Industries Alimentaires» : Le secteur Boissons est par définition très hétérogène et constitué de nombreux sous-secteurs fortement différentiés. Source : Office National des Statistiques (ONS) NAP 2000 Les boissons comprises dans cette étude sont: Les boissons gazeuses, y compris les boissons à pulpe carbonatées type Orangina Les boissons plates : boissons aromatisées, sirops, assimilées à des jus en Algérie, y compris les boissons avec du lait Les jus de fruits et nectars Les eaux embouteillées : eaux minérales et eaux de source selon le décret exécutif du 15 / 07 / 2004 (ce texte évoque dans l article 1 er d autres eaux potables destinées à la consommation humaine.) Les eaux embouteillées comprennent également les eaux aromatisées (appellation abusivement utilisée pour désigner les boissons à base d arôme) La réglementation autorisant les eaux de table n a pas été adoptée Ne sont pas comprises dans cette étude: Le lait et les boissons lactées à ne pas confondre avec les jus comprenant du lait type DANAO. Cette différence est de taille sur le plan marketing. En effet, les boissons sont achetées pour deux raisons essentielles : - Le produit de base (ex. Une eau minérale) - Les bénéfices additionnels (vitaminés). Il est en est de même pour les boissons comprenant du lait où le consommateur achète un jus comme produit de base et le lait comme bénéfice additionnel. A l inverse, en achetant une boisson lactée il achète d abord du lait agrémenté (bénéfice additionnel) de jus de fruits par exemple. Les typologies cognitives spécifiques à chaque culture de consommation (pays) accepte ou refuse ces produits hybrides (le lancement en Algérie d une boisson lactée par une grande marque Internationale a échoué à cause de cette nuance). Le café, le thé, le cacao, les infusions et produits dérivés L eau du robinet Les bières Les vins Le tableau suivant tente d établir les correspondances entre la nomenclature algérienne des activités et des produits (NAP 2000) et les appartenances usuelles des différents produits de la catégorie BRSA (selon les standards de la profession dans le monde). Dans le tableau seront mises en gras les dénominations pour lesquelles des précisions seront apportées. INDUSTRIE DES BOISSONS ET DES JUS DE FRUITS 79 Tableau de correspondance entre les produits BRSA (Boissons raffraîchissantes sans alccol)et la nomenclature algérienne des produits Commentaires : La catégorie Jus n est pas clairement définie et réglementée. L usage abusif de la dénomination par les consommateurs et par la profession est un sérieux blocage à la saine compétition. La NAP utilise le terme Eaux de table (définition NAP 2000 : La classe donne la définition suivante : eaux minérales et eaux de source, naturelles ou non, gazeuses ou plates, conditionnées pour la consommation.) pour désigner la catégorie Eaux embouteillées. Cette inexactitude a été accentuée par le dernier décret exécutif n du 15 / 07 / 2004 relatif à l exploitation et la protection des eaux minérales et des eaux de source, qui utilise exclusivement les dénominations Eaux minérales et Eaux de source. L usage de l appellation Eaux aromatisées pose de sérieux problèmes, car les produits commercialisés sous cette appellation contiennent du sucre (et à ce titre, elles n ont plus les vertus de naturalité des eaux et sont beaucoup plus proches des boissons aromatisées) La NAP a retenu la dénomination «boissons rafraîchissantes» pour les boissons autres que les eaux et jus de fruits alors que les standards internationaux l utilisent dans un sens plus global. Deux préoccupations majeures de la filière boisson concernent les catégories des boissons aux fruits et des boissons aromatisées : - Au niveau des consommateurs, le terme Jus est utilisé pour désigner ces deux catégories. - Les producteurs ont longtemps entretenu cette confusion et profité de l absence d un cadre réglementaire et de contrôles rigoureux. Aujourd hui, si une amélioration est observée à travers un plus grand usage de la dénomination «Boissons aux fruits ou équivalents», les fabricants des boissons aromatisées persistent à associer leur breuvage au monde des fruits (une grande tromperie sur la marchandise). L état des lieux des produits de la catégorie BRSA : Boissons Rafraîchissantes Sans Alcool Sur le plan technico-commercial, en se basant sur les pratiques et les typologies internationales, nous pouvons distinguer 4 types de produits pour les BRSA : Les boissons gazeuses Les jus de fruits Les boissons plates Les eaux embouteillées Dans les définitions ci-après, correspondant aux standards internationaux, plusieurs sources ont été utilisées : L étude filière Boissons EDPME 2005, réalisée par une équipe de 6 experts dont deux technologues. Syndicat francais des boissons rafraîchissantes Union interprofessionnelle des jus de fruits Le journal santé Le nouvel épicier N 84. juin-juillet Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES Remarque importante : Dans ce paragraphe seront présentées les composantes essentielles de chaque catégorie de boissons. Pour les besoins de cette fiche sous-sectorielle (et toute étude de la filière), il sera proposé de regrouper les jus de fruits et boissons plates dans une même catégorie, car la confusion est énorme quant à l usage de l appellation jus. Les conditions réglementaires sont absentes pour cette catégorisation et il est impossible de disposer d informations segmentées y compris dans les études Panels consommateurs des sociétés d étude internationales qui utilisent la dénomination JUICES comprenant : Drink juices, nectars juices, pure juices et Milk juice (appartenant en fait à deux catégories différentes telles que présentées dans le paragraphe suivant). Les Boissons Gazeuses Les boissons gazeuses font partie des boissons non alcoolisées, non fermentées ou ne comportant pas, à la suite d un début de fermentation, de traces d alcool supérieures à 0,5 % degré d alcool. On retrouve dans cette famille : Les limonades L appellation limonade est réservée aux boissons gazéifiées, sucrées, limpides et incolores, additionnées de matières aromatiques ou sapides provenant du citron et éventuellement d autres hespéridés, acidulées au moyen des acides citriques, tartriques ou lactiques. L emploi de sucre et de sirop de glucose comme édulcorants ainsi que d acides ascorbiques et phosphoriques sont autorisés. Les boissons aux fruits carbonatées ou gazeuses (type Orangina et N GAOUS) La dénomination est réservée aux boissons préparées à partir d eau potable et de jus de fruits, jus de fruits concentrés, fruits ou un mélange de ces composants dans une proportion égale ou supérieure à 10 % de jus et inférieure à 25%. Les sodas Dans la famille des sodas, nous retrouvons les boissons à base d extraits naturels de fruits ou de plantes et qui contiennent du gaz carbonique et du sucre, mais également des édulcorants ou faux sucres. Dans la famille des sodas, on distingue : - Les colas : ils sont caractérisés par la présence de cola, de caramel comme colorant, d acide ortho phosphorique et de caféine - Les tonics et bitters : ils sont caractérisés par la présence d extraits amers et de quinine ou sels. Ils peuvent être limpides (Schweppes) ou troubles (Gini). Tonics et Bitters se distinguent par leur teneur en quinine : - Inférieure à 45 mg/l pour les Tonics, - Comprise entre 45 et 85 mg/l pour les Bitters L emploi de sucre et sirop de glucose comme édulcorant, d acide ascorbique et phosphorique sont autorisés, de même que les édulcorants. Les Jus de fruits Dans la catégorie des Jus de fruits, on retrouve 5 familles : Les Pur Jus, obtenus à partir de fruits C est un jus obtenu à partir de fruits par des procédés mécaniques, fermentescibles mais non fermentés, possédant la couleur, l arôme et le goût caractéristiques du ou des jus de fruits dont il provient. Les jus de fruits frais ne subissent pas de traitement thermique. Les Pur Jus, obtenus à partir de concentré C est le produit obtenu à partir de jus de fruit concentrés, par : - Restitution de la proportion d eau extraite du jus, lors de la concentration. L eau ajoutée représentant les caractéristiques appropriées notamment des points de vue chimique, microbiologique et organoleptique, de façon à garantir les qualités essentielles du jus - Restitution de son arôme au moyen de substances aromatiques récupérées lors de la concentration du jus de fruits concerné, ou de jus de fruits de la même espèce, et qui représente des caractéristiques organoleptiques équivalentes à celles du jus obtenu à partir des fruits de la même espèce Les Jus de fruit concentrés C est le produit obtenu à partir de fruits, par élimination physique d une partie déterminée de l eau de constitution. Lorsque le produit est destiné à la consommation directe, la concentration est d au moins 50%. Les Nectars de fruits C est le produit non fermenté mais fermentescible, obtenu par addition d eau et de sucres au jus de fruits concentré, à la purée de fruit concentrée ou à un mélange de ces produits, et dont la teneur minimale en jus, éventuellement en purée, et l acidité minimale sont fixés de: - 25 % à 50 % en teneur minimale en jus - 4 et 9 g/l. en acidité (exprimé en acide tartrique) Les Jus de fruits déshydratés C est le produit obtenu à partir de jus de fruits par élimination physique de la quasi-totalité de l eau de constitution. La restitution des composants aromatiques est obligatoire. INDUSTRIE DES BOISSONS ET DES JUS DE FRUITS 81 Les Boissons Plates Traditionnellement incluses, en Algérie, dans la famille des jus de fruits, les boissons plates intègrent les boissons aux fruits ne respectant pas les caractéristiques des jus de fruits (cf : Jus de Fruits). Sont compris dans cette classe les boissons aux fruits, les boissons aromatisées; ainsi que les sirops, les thés glacés, les boissons énergétiques et les produits à base de lait. Boissons aux fruits La dénomination est réservée aux boissons préparées à partir d eau potable et de jus de fruits, jus de fruits concentrés, fruits ou un mélange de ces composants dans une proportion égale ou supérieure à 10 % de jus. Dans le cas des boissons plates, cette teneur est supérieure à 25 %. (Pour les boissons aux fruits carbonatées ou gazeuses la proportion égale ou supérieure à 10 % de jus et inférieure à 25%) Boissons aromatisées Cette dénomination est consacrée aux boissons ne comprenant pas de jus de fruits. Elle est composée d eau, sucre, émulsion, arôme naturel ou artificiel, anti-oxydant, conservateur, colorants, acide, épaississant Cette catégorie est, de par sa composition et les besoins satisfaits, plus proche des sodas (sans le gaz) ou des mélanges eau+ sirop que des jus de fruits. L absence de réglementation et le manque de maturité du marché entretiennent jusqu à présent ces confusions. Sirops La dénomination sirop est réservée aux produits concentrés et aromatisés obtenus par dissolution de matières sucrantes glucidiques dans de l eau Thés glacés. Ce secteur est très faible en Algérie. Pourtant celui-ci est un secteur très dynamique en Europe. Boissons énergétiques Ces boissons sont constituées d eau, de sucre, de vitamines (C, B1, B2), de caféine, d acides aminés (L-Phenylalanine) Boisson à base de lait Ces boissons sont constituées de lait (en général écrémé), de sucre, de stabilisant, d aromatisant et de fruits Les Eaux Embouteillés / Eaux de Table On distingue plusieurs familles : Les Eaux Minérales Naturelles Il s agit d une eau possédant un ensemble de caractéristiques de nature à apporter des propriétés favorables à la santé. Elle se distingue par : Sa composition physico-chimique, qui est caractérisée par sa teneur en minéraux, oligo-éléments ou autres constituants. Ses conditions hydrogéologiques, qui font que ses caractéristiques sont constantes dans le temps, en garantissent sa qualité et la différencient des Eaux de Source (traitées ci après). L une et l autre caractéristiques sont conservées intactes en raison de l origine souterraine de cette eau qui est en principe à l abri de toute pollution. Elle provient d une nappe ou d un gisement souterrain exploité en principe également à partir d une seule émergence. Elle témoigne, dans le cadre des fluctuations naturelles connues, d une stabilité de ces caractéristiques essentielles, notamment de composition et de température à l émergence qui ne sont pas affectées par le débit de l eau prélevée. A titre d exemple, l examen physico-chimique de l eau provenant des sources algériennes et tout particulièrement des montagnes du Djurdjura, de Chréa et de Jijel fait ressortir des taux élevés en calcium, magnésium et bicarbonate, une absence d éléments polluants (métaux lourds) ainsi que des qualités bactériologiques et organoleptiques satisfaisantes. Les Eaux de Source Il s agit d une eau d origine souterraine, microbiologiquement saine et protégée contre les risques de pollution, apte à la consommation humaine sans traitement ni adjonction autres que ceux autorisés pour cette eau. On la différencie de l eau minérale par son absence de propriété physiologique particulière. Les eaux minérales comme les eaux de sources peuvent être carbonatées (gazeuses) ou non carbonatées (plates) Le gaz provient des failles profondes de l écorce terrestre, et se dissout dans l eau en remontant vers la surface. Dans certains cas, le gaz peut être enlevé au moment de l exploitation puis rajouté par la suite, ou bien introduit dans une eau à l origine non carbonatée (plate). Les eaux aromatisées sont fabriquées par adjonction d arômes de fruits à base d essences sans sucre. 82 Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES Etat des lieux des Produits Fabriqués par Gamme Sources : Rapports Edition PME + percée régionale (Informations disponibles pour 76 entreprises sur 76 entreprises de l échantillon de l étude + étude de filière boissons Edition PME 2005 / ND : Non Disponible N.B. Pour plus d informations sur les catégories de produits se reporter à la NAP (Nomenclature Algérienne des Produits) disponible à l ONS (Office National des Statistiques) aux codes : à la page 29 de la NPA (Jus de fruits) à la page 47 de la NPA (Eaux embouteillées) à la page 47 de la NPA (Boissons rafraîchissantes) Les marchés internationaux connaissent une progression des boissons dites fonctionnelles (notamment les eaux) qui intègrent des composantes supplémentaires en plus des composantes principales (ex. les minéraux pour une eau minérale). Les boissons fonctionnelles sont les suivantes : Boissons sportives Boissons enrichies (avec des vitamines ou des minéraux) Boissons nutraceutiques (boissons avec des allégations santé) Boissons énergétiques Les caractéristiques et spécificités du sous secteur en Algérie Un secteur privé dominant : En 1876, naissait à Belcourt la mythique limonade Hamoud BOUALEM. Depuis, L Algérie a une longue histoire dans le domaine des boissons. On a vu par la suite apparaître de très nombreuses unités de production de boissons gazeuses sur tout le territoire, le plus souvent saisonnières. Puis ce fut le tour des centres d embouteillage d eaux minérales, qui produisaient également la plupart du temps des boissons gazeuses aromatisées. Enfin, avec l instauration d une économie d état dans les années 1970/1980, le groupe GBA fut nationalisé. Les années 90 ont vu la naissance du secteur privé qui s est développé très rapidement surtout depuis 1996, soit avec des marques INDUSTRIE DES BOISSONS ET DES JUS DE FRUITS 83 nationales comme NCA, IFRI, SIDI-EL KEBIR, soit avec des franchises comme Coca-Cola, Pepsi-Cola, Meca-Cola, Orangina (déjà présents en Algérie depuis 50 ans). Aujourd hui, la privatisation des entreprises publiques est en cours de finalisation avec la cession de BENHAROUN et MOUZAIA (Groupe SIM), BATNA (ATTIA), N GAOUS (TLEMCANI TREFLE) Une couverture quasi-totale des besoins nationaux et des exportations marginales Le marché algérien des boissons non alcoolisées est approvisionné presque exclusivement par la production locale (le taux de couverture dépasse les 99 %). Les importations sont marginales (moins de 1 %) et concerne les jus et les boissons énergétiques essentiellement. Structure du marché algérien des BRSA (boissons rafraîchissantes sans alcool)-2003 Sources : L étude de filière boissons EDPME 2005, CNIS (centre national des informations statistiques-douanes), ONS (office national des statistiques) Si la demande nationale est satisfaite quasi-exclusivement par la production locale, les exportations restent marginales. Ceci s expliquerait essentiellement par : - Le manque d insertion de la PME algérienne sur les marchés internationaux, - La faiblesse des dispositifs d aide à l export. La filière reste économiquement faiblement intégrée (importance des importations directes et indirecte). Une structure oligopolistique et une multitude d opérateurs locaux De par ses caractéristiques si particulières, la dimension de son territoire, alliée à un climat très chaud au sud et plus tempéré au Nord mais avec 4 mois très chauds, un pouvoir d achat limité, la période du Ramadan où la population consomme beaucoup le soir, l Algérie a vu éclore dans toutes les wilayates des limonaderies quelques fois uniquement saisonnières à la limite du secteur informel. Aujourd hui la filière algérienne des boissons est caractérisée par une structure oligopolistique. Un système d information insuffisant Le manque d un système d informations complet et fiable sur les activités de la filière Boissons, L'absence de transparence des producteurs L'absence, jusqu à la création de l APAB (Association Algérienne des Producteurs de boissons), de cadre professionnel adéquat, regroupant tous les producteurs de boissons pour constituer une force de proposition auprès des autorités publiques. Les adhésions à l APAB restent néanmoins limitées (notamment pour les petits opérateurs). La réglementation insuffisante et faiblement appliquée S agissant de la réglementation on peut noter : La faiblesse, voire même l absence pour certains segments d activité, de réglementation des typologies produits (ex. jus) et des conditions et des normes d hygiène dans les processus de fabrication et de conservation des produits; ce qui impliquent des dangers pour la santé des consommateurs, La procédure de classification des eaux est jugée floue par les opérateurs L'insuffisance de normes nationales et de références professionnelles pour les producteurs couvrant la fabrication des boissons (particulièrement les boissons aux fruits plates et gazeuses et les eaux fruitées). Ce qui pénalise pour les véritables fabricants professionnels, Le non respect par un grand nombre d entreprises de la filière des normes alimentaires (Process de production et qualité des produits). Les normes minima d hygiène et de sécurité alimentaires non respectées. Les opérateurs considèrent comme excessifs les contrôles des DCP (Direction de contrôle et des prix) qui selon eux ne ciblent pas les vrais opérateurs indélicats Un accompagnement bancaire insuffisant Les entreprises de la filière s accordent pratiquement toutes à relever l inefficacité des procédures bancaires passées et actuelles et l absence de véritables mécanismes et sout
